Université Ryerson, Département de la science de l’architecture, George T. Kapelos, FRAIC, MCIP, coordonnateur
L’exercice a mis les étudiants au défi de concevoir des aménagements à usage collectif pour les places publiques de Toronto qui pourraient encourager la civilité et l’inclusivité, peu importe les moyens ou la capacité d’un citoyen. Il a démontré l’importance de la diversité, de l’équité et de l’inclusion dans la formation en architecture et dans l’exercice de la profession. Les équipes de conception, formées de 12 à 15 étudiants de toutes les années du programme, ont agi comme des «Ìýarchitectes des citoyensÌý» à des endroits précis. Des étudiants des cycles supérieurs ont agi comme des «Ìýreprésentants de la communautéÌý» plaidant en faveur des droits des citoyens, y compris des personnes âgées, des piétons, des cyclistes et des contribuables. Parmi les projets, on compte des pistes cyclables, un lieu d’échange, une plaque tournante de diffusion d’information et un coin des orateurs pour favoriser l’activisme politique et l’engagement communautaire.
«ÌýComme projet étudiant, cette initiative qui rassemblait des étudiants et des citoyens était un choix plutôt rare. L’exercice qui s’est déroulé pendant une semaine a attiré une participation étudiante et communautaire suffisamment importante pour mettre l’accent sur l’utilisation d’espaces délaissés afin de créer une architecture de la civilité et promouvoir un sens de l’urbanité. L’expérience a démontré qu’une série de petits gestes pouvait donner lieu à un tout beaucoup plus grand et avoir des incidences réelles dans le domaine public.Ìý»